La construction, l’entretien et l’agrandissement des édifices parlementaires au Québec de
1764 à nos jours
En pays nordique, les années qui passent et la rigueur du climat font la vie dure à tous les bâtiments. Les parlements n’y échappent pas. Depuis 1764, les parlementaires québécois ont pris soin de construire, de restaurer ou d’agrandir les édifices qui ont abrité leur enceinte. L’historien Christian Blais brosse un portrait de ces principaux chantiers et, à terme, montre que les députés et les conseillers législatifs ont cherché à siéger dans des lieux à la fois fonctionnels et prestigieux.
Christian Blais
Le château Saint-Louis, le palais épiscopal, le parlement neuf du Bas-Canada et de l’Union, le parlement de Montréal, le parlement « bureau de poste », le Parlement d’Ottawa et l’hôtel du Parlement actuel sont les édifices dans lesquels les parlementaires québécois ont siégé pour exercer leurs fonctions. L’usure du temps, l’augmentation du nombre de parlementaires et la modernisation des services offerts par les parlements ont rendu nécessaire la réalisation de travaux de construction, de rénovation ou d’agrandissement. Ces chantiers ont d’abord pour objet de doter les parlementaires de milieux de travail fonctionnels; il s’agit aussi de faire du parlement un monument d’architecture qui, matériellement, symbolise la dignité de l’exercice du pouvoir législatif. 1
Dans la Province de Québec, 1764-1792
À la suite de l’instauration d’un gouvernement civil dans la Province de Québec en 1764, les membres du Conseil de Québec sont investis du pouvoir de légiférer. Les travaux relatifs à la rédaction des ordonnances sont faits au château Saint-Louis, haut lieu de pouvoir où logeaient les gouverneurs sous le Régime français depuis 1647. La première séance se déroule le 10 août 1764. Les conseillers constatent toutefois que l’ameublement de leur salle d’assemblée fait défaut. Le 8 novembre, ils adoptent une résolution afin de doter la « Chambre du Grand Conseil » de meubles convenant à l’exercice de leur fonction2. Deux conseillers sont chargés de trouver des chaises, des tables et un meilleur dispositif pour chauffer les lieux. Fait particulier, en 1765 et en 1766, le gouverneur James Murray réunit le Conseil de Québec à neuf reprises à « Sans-Bruit », sa maison de campagne située à moins de cinq kilomètres de la capitale. Rien donc pour donner du prestige à l’institution.
En 1774, l’Acte de Québec crée un Conseil législatif. Entre 17 et 23 notables sont admis à faire partie de cette législature. On compte un tiers de conseillers de plus que sous le précédent régime. Or, la salle d’assemblée du château Saint-Louis demeure suffisamment grande pour servir d’enceinte aux réunions du Conseil législatif et à celles du Conseil exécutif.
Pour assurer le bon fonctionnement de l’administration, le gouvernement colonial a besoin de plus d’espace. C’est dans ce contexte que le palais épiscopal est loué à l’archevêché de Québec, le 1er août 17773. Sans doute parce que les salles du palais sont plus spacieuses, les conseillers législatifs de la Province de Québec y tiennent leurs assemblées parlementaires, à compter du 17 janvier 1781. La législature et le gouverneur en conseil ont désormais des adresses distinctes. Le palais épiscopal devient ainsi le symbole du pouvoir législatif et le château Saint-Louis, celui du pouvoir exécutif.
Les travaux de l’historien Michel Hébert permettent d’établir une comparaison avec l’Europe. Là-bas aussi, les lieux les plus fréquemment utilisés pour les assemblées parlementaires sont des lieux de culte : palais, monastère ou couvent4. Faut-il rappeler que le Parlement de Westminster en Angleterre était, à l’origine, un monastère bénédictin?
Au Bas-Canada, 1792-1841
L’Acte constitutionnel de 1791 est suivi de l’élection de 50 représentants au Bas-Canada. Le 17 décembre 1792, les conseillers législatifs et les premiers députés se réunissent dans la capitale. Les dimensions de la chapelle du palais épiscopal conviennent parfaitement aux activités de la Chambre d’assemblée. La situation n’est plus la même après que des révisions furent apportées à la carte électorale en 1829. À l’issue des élections générales de 1830, la chapelle du palais devient exiguë pour les 84 députés.
Le temps a aussi fait son œuvre sur ce palais de pierres de taille, plus que centenaire, construit en 1692. Bombardé par les armées britanniques en 1759, cet édifice n’a jamais retrouvé son lustre d’antan. Malgré les réparations essentielles apportées, ce bâtiment est devenu vétuste. Déjà en 1815, l’arpenteur Joseph Bouchette signale qu’une partie de ses fondations et de ses murs sont en mauvais état et que l’ensemble « menace d’une ruine prochaine5 ».
En 1831, le gouvernement devient propriétaire du palais épiscopal. S’ensuit la construction d’un nouveau parlement. La vieille chapelle est démolie en 1833 pour y élever le corps principal et la première aile d’un magnifique édifice parlementaire. À l’intérieur, les travaux d’aménagement se prolongent jusqu’à la fin de l’automne 1834. La salle de l’Assemblée législative n’est pas terminée à temps pour la session parlementaire en cours. Les députés se réunissent temporairement dans la salle de lecture de la bibliothèque. C’est là que les Quatre-vingt-douze Résolutions sont adoptées en 1834. Ce manifeste exposant les revendications, les griefs et les doléances de la majorité parlementaire ne trouve aucun écho favorable en Grande-Bretagne. Arrivent ensuite les Rébellions de 1837 et de 1838, puis la suspension de la Constitution parlementaire du Bas-Canada. L’adoption de l’Acte d’Union de 1840 met fin au statut de capitale de la ville de Québec.
Sous l’Union, 1841-1867
Kingston est la capitale de la province du Canada de 1841 à 1843. L’hôpital général tient lieu de parlement, malgré son « misérable aménagement » et ses salles trop petites6. Les 84 députés s’y sentent à l’étroit. On envisage de déménager dès 1842.
Lorsque Montréal est désignée capitale en 1844, des travaux majeurs sont entrepris pour réaménager le marché Sainte-Anne, construit de 1832 à 1834, afin de le transformer en un magnifique parlement. Les salles d’assemblée des députés et des conseillers législatifs sont décorées avec soin, avec des toiles et des blasons sculptés de la Grande-Bretagne7. Cet édifice commode et spacieux comprend également des locaux pour la bibliothèque et des pièces pour les commissions8. C’est dans la salle du Conseil législatif que le gouverneur sanctionne le bill d’Indemnité aux victimes de la rébellion de 1837-1838, ce qui pousse des anglophones impérialistes à la révolte. Au cours de la soirée du 25 avril 1849, ces émeutiers tories mettent le feu au parlement. L’incendie détruit entièrement l’édifice. En conséquence, Montréal perd son statut de capitale.
Les travaux parlementaires se déroulent désormais en alternance dans les anciens parlements de Toronto et de Québec. S’enclenche la deuxième phase de construction du parlement du Bas-Canada, là où les parlementaires avaient siégé pour la dernière fois en 1837. Ce qui restait encore des derniers vestiges de l’ancien palais épiscopal est démoli en 1850. La nouvelle aile de l’édifice est terminée en 1851. Les parlementaires s’y assemblent pour la session de 1852.
Selon plusieurs opinions, il s’agit du plus bel édifice de la capitale. La salle de l’Assemblée législative est haute, spacieuse et baignée de lumière naturelle grâce à ses grandes fenêtres. Ce parlement détonne aussi par la modernité de ses infrastructures, notamment son système d’aération. L’éclairage au gaz est à la fine pointe de la technologie et d’un esthétisme au goût du jour. Un journaliste écrit : « Suspendus à la voûte, deux superbes lustres au gaz, portant cent trente becs entourés chacun d’un très grand nombre de prismes, produisent le plus bel effet lorsqu’on les allume9. » Malheureusement, le 1er février 1854, un incendie se déclare dans l’aile neuve et, en quelques heures, transforme l’ensemble en « un amas de ruines fumantes10 ». Une commission d’enquête conclut à un incendie accidentel, probablement allumé par une cheminée fissurée ou par un appareil de chauffage défectueux11.
Après le sinistre, les parlementaires jugent que les finances publiques ne permettent pas de construire un nouveau parlement à Québec et de rénover en même temps celui de Toronto qui en a bien besoin. Le concept d’une capitale en alternance doit céder le pas à celui d’une capitale permanente. Kingston, Montréal, Québec, Toronto et Bytown (Ottawa) se mettent sur les rangs pour devenir le siège du gouvernement. À la suite de nombreux débats, la reine Victoria tranche en 1857. Ottawa devient la capitale de la province du Canada.
Jusqu’à la fin de la construction d’un parlement dans la nouvelle capitale en 1866, les travaux parlementaires se déroulent à Québec. À la hâte, un bâtiment est construit en 1859 sur l’emplacement de l’ancien parlement incendié de la côte de la Montagne. Il s’agit d’un édifice modeste en briques d’Écosse qui, prévoit-on, sera recyclé pour devenir un bureau de poste.
De la Confédération à aujourd’hui
La ville de Québec retrouve un statut de capitale avec la Confédération. Faute de mieux, députés et conseillers législatifs se réunissent dans le parlement « bureau de poste ». Son architecture est banale, sans ornementations particulières, mais ses salles sont fonctionnelles. Le problème principal réside dans le fait que cet édifice a été bâti avec des matériaux de piètre qualité. Le parlement vieillit prématurément. Des défauts de construction font que la pluie et la neige s’infiltrent et endommagent les murs, la peinture et les tapis12. Des travaux de rénovation sont à recommencer chaque année. L’idée de construire un nouveau parlement est toutefois contrecarrée par les faibles revenus de la province et la crise économique qui sévit au tournant des années 1870.
En 1874, le gouvernement de Charles-Eugène Boucher de Boucherville délie les cordons de la bourse pour doter Québec d’un parlement digne de ce nom. L’année suivante, sur sa table à dessin, Eugène-Étienne Taché conçoit un magnifique hôtel du Parlement. Sa construction se déroule en deux étapes. Entre 1877 et 1880, les trois ailes devant servir aux ministères et au lieutenant-gouverneur sont mises en chantier. La façade principale, « le Palais législatif », est construite entre 1883 et 1886.
Survient un autre sinistre accidentel. Le 19 avril 1883, le parlement de la côte de la Montagne est détruit par les flammes. Des salles temporaires doivent être aménagées dans le nouveau parlement encore en construction : l’Assemblée législative est installée au rez-de-chaussée d’une aile inachevée, tandis que le Conseil législatif est logé dans la bibliothèque. Ces aménagements sont terminés juste à temps pour la session de 1884. Après quoi l’explosion de deux bombes ébranle la façade. Cet attentat criminel, qui ne sera jamais élucidé, force la reconstruction de l’aile endommagée.
Une fois terminé, l’hôtel du Parlement de Québec rehausse le statut de capitale de la ville de Québec. Son style Second Empire est résolument français. Des fleurs de lys d’Ancien régime, sculptées dans la pierre, se mêlent néanmoins aux roses anglaises. Le monogramme de Victoria Regina se signale au sommet de la tour, mais l’architecture historiée met surtout en scène, par des bronzes et des gravures, des personnages historiques ayant été favorables à la cause des Canadiens français. Ce monument, dédié à la gloire d’une histoire nationale telle que conçue à cette époque, est intitulé Je me souviens.
L’entretien et la gestion de l’hôtel du Parlement sont confiés au ministère des Travaux publics. Ses fonctionnaires doivent également moderniser ses infrastructures. C’est dans cette perspective qu’un nouveau chantier d’agrandissement est conduit dans la cour intérieure, de 1912 à 1917. Ce nouvel édifice abrite le restaurant du parlement et les systèmes de chauffage et d’électricité13.
Les années passent. Les hivers québécois et le vent du nord qui souffle sur la colline parlementaire se chargent de détériorer, de fissurer et de casser les pierres de l’hôtel du Parlement devenu centenaire. Des travaux majeurs de restauration s’imposent. Ceux-ci s’échelonnent de 1977 à 1983. L’enveloppe du bâtiment est remise à neuf14. À l’intérieur, on solidifie entre autres la charpente de la salle de l’Assemblée nationale. On procède alors aux installations nécessaires à la télédiffusion des débats en 197815. L’enceinte des députés, le Salon vert, est alors repeinte en bleu. Des tests de caméra avaient préalablement montré que, dans un environnement où dominait le vert, les députés avaient « l’air malade » à l’écran. Il s’agit en même temps d’une rupture avec une coutume britannique voulant que la couleur verte soit celle des assemblées législatives16.
En 1983, le ministère des Travaux publics cède la gestion de l’édifice du parlement à l’Assemblée nationale. Depuis lors, la Direction de la gestion immobilière et des ressources matérielles veille à l’entretien préventif, à la conservation et à la rénovation de l’hôtel du Parlement17. Parmi les travaux d’ampleur effectués en ce XXIe siècle, on note la restauration complète, en 2005-2006, du couronnement de la tour centrale du parlement, construit en fer forgé en 189518. En 2010, les pierres et les sculptures abimées de la façade principale sont remplacées. Les restaurateurs du Centre de conservation du Québec sont appelés à refaire la patine de toutes les statues en bronze qui ornent la façade.
Plus récemment, en 2016, un projet d’agrandissement est mis en chantier. Les principaux objectifs visés consistent à assurer une meilleure ouverture du parlement aux citoyennes et citoyens, à construire deux nouvelles salles de commission parlementaire, mais aussi à rendre les lieux plus sécuritaires19. Cette construction souterraine de facture moderne a pour qualité de ne pas dénaturer l’édifice patrimonial qu’est l’hôtel du Parlement. Ce nouveau pavillon d’accueil est inauguré par le président François Paradis le 29 mai 2019.
En conclusion
Dans une capitale, les législateurs ont besoin d’un édifice destiné à l’exercice de leur fonction. Un parlement doit d’abord répondre à des exigences fonctionnelles. L’ampleur de l’espace disponible importe20. Il faut une grande salle pour rassembler les députés, une autre pour les conseillers législatifs et des pièces attenantes pour les commissions. Il faut aujourd’hui loger les services de soutien essentiels au travail des parlementaires (bibliothèque, protocole, communication, informatique, accueil des visiteurs, personnel politique, sécurité, etc.).
Il y a plus. Un parlement doit satisfaire aux exigences symboliques des assemblées à titre de lieu où s’exerce le pouvoir législatif21. Dignité, considération et prestige de l’institution (dignitas) sont autant de concepts qui guident l’édification et la décoration des édifices parlementaires22. Une mise en scène architecturale inspirée souvent de Westminster, un décor ornementé d’armoiries de la couronne britannique et une disposition de l’ameublement des assemblées à la manière des Communes anglaises permettent d’ajouter une profondeur historique à toute enceinte parlementaire. S’ajoutent des symboles identitaires dans l’actuel hôtel du Parlement du Québec : une devise, des fleurs de lys, des statues de bronze, des noms de personnages historiques gravés dans la pierre et dans les boiseries, de même que des fresques historiques sur toile sont là pour exprimer à l’unisson que les Québécoises et les Québécois ont su s’approprier les institutions parlementaires de tradition britannique.
Bref, depuis 1764, la construction, l’entretien et l’agrandissement des édifices parlementaires au Québec ont eu pour objets de doter les députés de lieux de travail à la fois utilitaires, spacieux, et ce, sertis dans un bâtiment qui appelle aux respects des institutions et des figures représentants la démocratie. Force est de constater cependant que ces exigences en matière d’espace et de dignité ont été comblées à des degrés bien divers au château Saint-Louis, au palais épiscopal, au parlement neuf du Bas-Canada et de l’Union, au parlement de Montréal, au parlement « bureau de poste », au Parlement d’Ottawa et à l’hôtel du Parlement actuel. Or, après plus de deux siècles et demi d’évolution, le Québec possède aujourd’hui un édifice parlementaire adapté aux besoins du XXIe siècle, conjuguant mieux que jamais patrimoine et modernité.
Notes
1 L’auteur tient à remercier Marie-Hélène Fournier, Rachel Plante, Danielle Simard, Jules Racine St-Jacques et Frédéric Lemieux pour les commentaires apportés à la version préliminaire de cet article.
2 Christian BLAIS, Aux sources du parlementarisme dans la Province de Québec, 1764-1791, Thèse (Ph. D.), Québec, Université Laval, 2019, p. 199-200.
3 Christian BLAIS, Gilles GALLICHAN, Frédéric LEMIEUX et Jocelyn SAINT-PIERRE, Québec : quatre siècles d’une capitale, Québec, Les Publications du Québec / Assemblée nationale du Québec, 2008, p. 176.
4 Michel HÉBERT, Parlementer. Assemblées représentatives et échange politique en Europe occidentale à la fin du Moyen Âge, Paris, Boccard, 2014, p. 297.
5 Joseph BOUCHETTE, Description topographique de la province du Bas-Canada, Londres, W. Faden, 1815, p. 463.
6 Le Canadien, 15 février 1841, p. 2.
7 Journaux du Conseil législatif, de la Province du Canada … étant la première session du second parlement provincial, 1844-5, Montréal, J.C. Fisher & W. Kemble, [1845], appendice, p. b26.
8 Gilles GALLICHAN, « De Kingston à Montréal : à la recherche d’une capitale 1841-1844 », Les Cahiers des Dix, no 70, 2016, p. 69.
9 The Quebec Mercury, 31 août 1852, p. 2, traduit et cité par Michel DESGAGNÉS, Les édifices parlementaires depuis 1792, Québec, Assemblée nationale du Québec, 1979, p. 32-33.
10 « Incendie du palais législatif », Le Canadien, 1er février 1854, p. 2.
11 C. BLAIS, G. GALLICHAN, F. LEMIEUX et J. SAINT-PIERRE, Québec : quatre siècles…, p. 282.
12 « The Session », The Morning Chronicle, 5 décembre 1877, p. 3 ; « The Parliamentary Wigwam », The Morning Chronicle, 9 octobre 1877, p. 3.
13 Gaston DESCHÊNES, Le parlement de Québec. Histoire, anecdotes et légendes, Québec, Multimondes, 2005, p. 184-186.
14 Jean-François COSSETTE, « Défis et responsabilités de l’entretien et de la restauration de l’Hôtel du Parlement », Bulletin de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale, vol. 40, no 1 (2011), p. 19.
15 Luc NOPPEN et Gaston DESCHÊNES, L’Hôtel du Parlement : témoin de notre histoire, Sainte-Foy, Publications du Québec, 1996, p. 172-176.
16 « Salon vert », Encyclopédie du parlementarisme québécois, Assemblée nationale du Québec, 10 octobre 2014, http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/lexique/salon-vert.html.
17 En 1983, il s’agissait plutôt de la Direction de l’aménagement.
18 Jean-François COSSETTE, « La restauration du couronnement de la tour centrale de l’Hôtel du Parlement », Bulletin de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale, vol. 35, nos 1-2 (2006), p. 19-21.
19 Voir aussi : Frédéric LEMIEUX, « Agrandir le parlement? Trois projets oubliés », Bulletin de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale, vol. 45, no 1 (2016), p. 16-23.
20 M. HÉBERT, Parlementer…, p. 296.
21 Ibid.
22 Sur le concept de dignité, voir aussi : Martin PÂQUET, « Le deuil comme consensus. Les rituels funéraires des responsables politiques au Canada et au Québec, 1868-2000 », Bulletin d’histoire politique, vol. 14, no 1 (2005), p. 73-88.