Place aux bibliothèques parlementaires

Article 2 / 15 , Vol 43 No. 1 (Printemps)

Place aux bibliothèques parlementaires

À l’ère de l’information au bout des doigts, des réponses dans Google en un seul clic, et du déclin des publications imprimées et du besoin d’en posséder sur support papier, devrait-on se poser la question de savoir ce qu’il reste de nos bibliothèques?

Dans ce numéro thématique sur les bibliothèques parlementaires, la Revue parlementaire canadienne répond à quelques questions, et constate que malgré un changement d’orientation au fil des ans, ces dernières demeurent une ressource importante pour les personnes et les institutions qu’elles servent.

Dans un survol historique, Vicki Whitmell et Sarah Goodyear relatent l’évolution des bibliothèques parlementaires de leurs débuts, souvent modestes, jusqu’à aujourd’hui. Elles constatent que grâce au travail de concertation entre les bibliothèques parlementaires, sous l’égide de l’Association des bibliothèques parlementaires au Canada (ABPAC), des pratiques exemplaires ont pu être mises en commun tout en surveillant les tendances et les technologies émergentes.

Carolyne Ménard explique que les bibliothécaires, en tant que gardiens de l’objectivité et de la vérité pour leurs clients, combattaient les fausses nouvelles bien avant que ce terme fasse les manchettes. Elle définit ce concept et énonce les mesures courantes pour aider les clients à évaluer la qualité et la fiabilité de leurs sources.

Constatant les défis politiques et linguistiques posés par le bilinguisme au parlement fédéral, Alexandre Fortier se penche sur la taxonomie des sujets à la Bibliothèque du Parlement. Il aborde deux défis liés à son élaboration : la neutralité de la langue et l’équivalence interlinguistique des concepts en anglais et en français.

Michael Dewing et Meghan Laidlaw explorent la mesure dans laquelle le rôle des bibliothécaires de recherche a évolué de manière à en faire des experts qui soutiennent leurs clients en produisant des informations contextuelles et des analyses dans des domaines spécialisés.

Dans une table ronde nouveau genre, nous demandons à des membres d’assemblées législatives pourquoi et comment ils utilisent les services de leur bibliothèque parlementaire – ou, dans le cas d’une députée du Yukon, comment elle s’y prend pour suppléer à l’absence d’une bibliothèque dans son assemblée législative.

Toujours au Nord, Gerry Burla et Riel Gallant expliquent comment les deux territoires fonctionnant selon un gouvernement de consensus font usage de leurs petites bibliothèque et salle de lecture respectives.

Heather Close et Andrea Hyde énumèrent certaines ressources spécialisées offertes dans les bibliothèques parlementaires de l’Alberta et de Terre-Neuve-et-Labrador, respectivement.

Par ailleurs, Lane Lamb, Janet Bennet, Josée Gagnon et Dominique Parent partagent certains trésors de la Bibliothèque du Parlement.

Enfin, deux de nos rubriques permanentes (Filiation parlementaire et Croquis) mettent en lumière des sujets en lien avec les bibliothèques parlementaires.

Je tiens à remercier l’ABPAC, et tout particulièrement Mme Kim Hammond du comité de rédaction de la RPC, pour leur collaboration dans l’élaboration d’un numéro à la thématique aussi rigoureuse.

Will Stos, Directeur

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