Sur les rayons Vol 37 No 2

Article 12 / 14 , Vol 37 No 2 (Été)

Sur les rayons

Gendered News: Media Coverage and Electoral Politics in Canada par Elizabeth Goodyear-Grant, UBC Press, Vancouver, 2013, 246 p.

Début février, la députée libérale Chrystia Freeland pose sa première question aux Communes. Pour la plupart des députés, c’est un moment fort de la carrière. Pour Freeland, qui a remporté de justesse en novembre une élection partielle à Toronto, c’est un baptême du feu. L’ancienne chroniqueuse économique est en train de demander quelles sont les perspectives de reprise économique quand les rangs conservateurs se mettent à la chahuter. Le Président intervient deux fois, mais les voix pour la plupart masculines n’en crient que plus fort. À sa troisième tentative, Freeland doit tronquer sa question. Après la réponse toute faite d’un ministre, D. Matthew Millar, un journaliste du Vancouver Observer, lui conseille ceci : « Prends ta voix de « grande fille » pour la période de questions », lui gazouille-t-il, « les verres d’eau des honorables députés volent en éclat (sic) ».

Il y aura bientôt un siècle que les femmes peuvent voter aux élections fédérales, mais la lutte pour l’égalité n’est pas finie. Les obstacles à leur participation à la politique sautent depuis que les pontes des partis, les collecteurs de fonds, les associations de circonscription et les électeurs les considèrent comme des candidats souhaitables. Mais, comme l’explique Elizabeth Goodyear-Grant, politologue de l’Université Queen’s, la représentation féminine au fédéral comme au provincial reste « obstinément inférieure » au tiers des sièges, masse critique jugée nécessaire pour changer les choses en politique. À quoi est due cette tenace inégalité? En analysant la couverture télévisuelle des chefs de parti aux élections fédérales de 2000 et celle des élections de 2006 dans la presse écrite, Goodyear-Grant montre « jusqu’à quel point les médias façonnent l’idée que les électeurs se font des femmes chefs de parti et candidats et du monde politique en général, influant ainsi sur le soutien accordé aux femmes. »

C’est un regard neuf sur un sujet relativement inexploré : les relations compliquées entre médias, politiciens et électeurs. Les médias ne s’en sortent pas bien. Goodyear-Grant soutient que les médias grand public présentent les femmes comme différentes de leurs collègues masculins de façons beaucoup plus insidieuses que dans le cas de Freeland. Selon elle, les hommes dominent les médias d’information et, comme les journalistes s’imprègnent de cette culture, il en résulte une vision masculine de l’actualité qui véhicule l’idée que la féminité « est différente, étrangère à la politique, voire indésirable ». En fait, les médias adoptent à leur insu les schèmes de pensée de la culture ambiante, lesquels ordonnent leurs croyances et leurs connaissances au sujet de la femme. Ils sont ainsi amenés à voir la politique comme un monde d’hommes, d’où l’omniprésence dans leurs reportages d’expressions, de métaphores et de symboles masculins.

Goodyear-Grant ne prétend pas apporter de solutions faciles à ce dilemme où les électeurs, les médias et les politiciens eux-mêmes jouent un rôle. Elle passe sous silence la capacité qu’ont les réseaux sociaux de renverser ce rapport de forces en permettant de contourner les filtres médiatiques. Elle fait aussi preuve de naïveté et se trompe à l’occasion au sujet des façons de faire des journalistes, notamment sur la Colline du Parlement. Elle aurait dû poser quelques questions pointues aux journalistes de manière à nuancer ce que des politiciens lui ont dit en entrevue sur la façon dont ils traitent et manipulent à l’occasion leur appartenance sexuelle dans les médias.

Malgré ces défauts, Gendered News reste une lecture éclairante. Goodyear-Grant interprète les résultats des études sur la couverture médiatique des élections de 2000 et de 2006. Elle constate qu’à la télévision comme dans la presse écrite l’égalité entre les sexes est formellement observée. Mais tout est dans la manière. En 2000, 70 % des reportages sur la cheffe du Nouveau Parti démocratique Alexa McDonough la dépeignent comme agressive envers ses adversaires, qualificatif qu’on ne retrouve pas dans les reportages sur ses concurrents masculins. De plus, les extraits sonores de McDonough sont sensiblement plus longs quand elle attaque, ce qui n’est pas le cas pour ses adversaires masculins.

Cette sélectivité est nuisible. Sur la base de l’étude de 2000 et de la réaction des électeurs torontois à la couverture médiatique, Goodyear-Grant constate que cette représentation tendancieuse d’une personne habituellement posée comme McDonough lui a nui. En général, les attaques de ses adversaires masculins ne leur sont pas reprochées. (Le premier ministre Chrétien est cependant allé trop loin quand il a joint à l’agressivité verbale l’agressivité gestuelle.) Goodyear-Grant soutient que lorsque les femmes attaquent, elles heurtent les normes culturelles : « C’est d’autant plus intéressant que c’est surprenant et atypique. »

Ce n’est pas tout. La couverture télévisuelle de McDonough porte habituellement sur sa campagne et non sur les sondages qui confortaient sa viabilité électorale. McDonough est associée aux enjeux émotifs comme les soins de santé plutôt qu’aux enjeux rationnels comme l’économie – alors que les médias auraient pu faire pleins feux sur le programme électoral du NPD. Chose peut-être encore plus troublante, chaque fois que les journalistes interprètent le message de McDonough en début ou fin de reportage, ils « n’apportent pas de preuves ou d’arguments à l’appui de leurs dires ». Dans le cas des hommes, c’est sensiblement différent.

Aux élections de 2005-2006, les candidates font l’objet dans les journaux d’allusions nettement sexistes à leur vie personnelle, notamment à leur situation de famille et au fait qu’elles n’ont pas d’enfants. La couverture devient toutefois moins personnelle quand elles acquièrent une certaine réputation comme femme politique. Il n’y a heureusement pas de différence statistiquement signifiante dans la couverture des qualifications professionnelles ou des perspectives électorales des candidats et des candidates. Cependant, quand il n’est question que des candidats qui cherchent à déloger un député sortant, les candidates sont associées davantage aux enjeux émotifs. Les journalistes semblent avoir fait leurs les stéréotypes sexuels.

Mais Goodyear-Grant se trompe quand elle affirme que les médias d’information reflètent la direction essentiellement masculine des salles de nouvelles qui souhaite attirer des annonceurs avec un auditoire composé d’hommes blancs, riches et d’un certain âge. Sans doute le biais culturel fausse la couverture médiatique et la hiérarchie reste dominée par les hommes, mais les rédacteurs et les journalistes, hommes et femmes, cherchent avant tout à damer le pion à leurs concurrents qu’à plaire aux annonceurs. Les cloisons entre éditeurs et rédacteurs sont solides, bien qu’elles ne sont pas impénétrables. Puis, contrairement à ce qu’elle affirme, les journalistes de la télévision rédigent leurs propres textes. Enfin, elle aurait dû faire preuve de plus de scepticisme à l’endroit des plaintes de l’ancienne première ministre Kim Campbell: après tout, Campbell s’est fait photographier avec sa tenue judiciaire devant ses épaules nues et sa colère visait surtout les reportages concernant ses aptitudes professionnelles.

Lorsqu’elle a été chahutée en février dernier, Freeland a gardé son sang-froid et semoncé les conservateurs. Quelques minutes après le gazouillis de Millard, avant même la fin de la période de questions, elle lui a rétorqué : « On est tout de même en 2014! » Millar lui a présenté ses excuses. Selon Goodyear-Grant, il faudrait qu’en politique, les femmes, leurs alliés masculins et les partis « ne ratent jamais l’occasion de contester les normes régnantes (masculines) ». Peut-être faut-il voir dans les excuses aussitôt présentées un progrès. Mais cet ouvrage d’érudition montre que stéréotypes sexuels continuent d’avoir cours dans les médias et le monde politique et qu’ils exercent une influence sur les électeurs.

Mary Janigan
Journaliste et auteure de Let The Eastern Bastards Freeze in the Dark: The West Versus The Rest Since Confederation


O.D. Skelton: The Work of The World, 1923-1941, par Norman Hillmer, McGill-Queen’s University Press, Montréal et Kingston, 2013, 517 p.

Nombre de fonctionnaires s’accorderont pour dire que leur profession peut être source de grande satisfaction personnelle, mais rares sont ceux qui déclarent qu’ils l’ont choisie dans le but de devenir célèbres. Certains soutiendront même que la célébrité – en bien ou, pis encore, en mal – est exactement ce qu’un fonctionnaire doit éviter à tout prix. Leur vie professionnelle se passe surtout dans l’ombre tandis que leur ministre sert de façade publique à leurs efforts, leurs succès et leurs échecs collectifs.

Cela étant, il est rafraîchissant de voir un historien s’intéresser au travail d’un fonctionnaire dont les premiers ministres libéraux comme conservateurs ont recherché les avis sur la politique étrangère à une époque de grands bouleversements internationaux. Publié sous la direction de Norman Hillmer, professeur de l’Université Carleton, le recueil de notes officielles, d’extraits de journal et de lettres d’Oscar Douglas Skelton brosse le portrait d’un fonctionnaire chevronné, mais aussi de l’homme derrière les notes. Dans son l’introduction, Hillmer met en contexte les documents annotés qu’il a retenus. En les rangeant par ordre chronologique et par période ou événement, il ouvre une fenêtre sur le monde d’un biographe compulsant les archives.

Lorsque Skelton entre au ministère des Affaires extérieures en 1923, le premier ministre William Lyon Mackenzie King juge son anti-impérialisme (à l’égard du moins de l’Empire britannique au Canada) tout indiqué pour doter le Canada d’une politique étrangère indépendante. La nouvelle recrue fera presque immédiatement sa marque avec une note intitulée « Le Canada et le contrôle de la politique étrangère », que King apporte à la première conférence impériale à laquelle il prend part comme premier ministre.

Certains historiens ne voient dans ce canevas de politique étrangère que l’œuvre d’un apparatchik (Skelton évoluait depuis quelque temps dans les cercles libéraux et avait travaillé pour King à la fin du gouvernement de Laurier) et la réponse à des problèmes qui ne se posaient plus vu l’évolution des visées de la Grande-Bretagne sur ses dominions et ses colonies. Toutefois, dans son introduction, Hillmer soutient que, bien qu’elle soit manifestement d’inspiration partisane, la note de Skelton s’inscrivait en faux contre l’insistance que mettait la Grande-Bretagne sur l’« unité diplomatique » et contre le renvoi au Foreign Office des grandes affaires. Il note en outre que les interventions de Skelton, qui ont joué un rôle dans les avancées constitutionnelles des dominions, ont, selon le premier ministre de l’Afrique du Sud, contribué à faire de la conférence impériale la « conférence du Canada ».

Les annotations judicieuses de Hillmer ajoutent aux textes choisis contexte et couleur. Par exemple, dans un extrait de la fameuse note de 1923, Hillmer fait état d’une marque d’approbation (« très bien » de Mackenzie King en marge d’un passage où il est dit que, bien que chaque partie de l’Empire ait ses propres sphères d’intérêt, ces sphères se recoupent parfois et certains intérêts sont communs. D’autres notes offrent d’utiles explications historiques, présentent les protagonistes ou contiennent des citations à explorer.

Hillmer prend soin de noter que Skelton « n’était ni antibritannique ni anti-impérial. C’était l’impérialisme et les agents de l’impérialisme qui étaient ses ennemis » (p. 13). En fait, dans sa vision du monde, le Canada formait l’Amérique du Nord britannique et la Grande-Bretagne l’Europe de l’Ouest britannique.

Malgré ses antécédents partisans, Skelton est resté en poste à l’avènement du gouvernement conservateur de R. B. Bennett en 1930. Il y a bien eu au début des appréhensions et des divergences de vues qui ont poussé Bennett à envisager de le congédier, mais Skelton, note Hillmer, s’est vite avéré indispensable.

Au retour au pouvoir des libéraux de King, la situation en Europe se détériorait au point de faire craindre le renouvellement des hostilités. Craignant l’éclatement de tensions internes au Canada, Skelton préconisait une politique isolationniste à l’approche de la Seconde Guerre mondiale et s’est déclaré déçu quand King a affirmé qu’il était hors de question que le Canada ne participe pas à une guerre britannique contre l’Allemagne. Skelton estimait que la méfiance des francophones du Canada était « vraiment canadienne » (p. 44) tout en notant qu’une majorité appuierait la participation à la guerre pourvu qu’il n’y ait pas de conscription. Les tendances isolationnistes du fonctionnaire ne l’empêchaient pas de reconnaître que la guerre était probable et ses vues sur le conflit se sont mises à changer quand l’Allemagne a envahi la France et jeté son dévolu sur la Grande-Bretagne.

Lors de son décès prématuré au beau milieu d’une période particulièrement sombre de la Seconde Guerre mondiale, Lester B. Pearson, alors en poste au bureau du haut-commissaire du Canada à Londres, a déclaré qu’il « était rare que dans une organisation la disparition d’un homme laisse un tel vide » (p. 55). Le doigté avec lequel Hillmer traite ces documents confirme dans l’esprit du lecteur l’éloge de Pearson.

Grâce à son expérience et à sa connaissance de la politique internationale du Canada au XXe siècle, le chercheur prolifique qu’est Hillmer nous offre une exploration éclairante de la vie professionnelle de Skelton dans les allées du pouvoir.

Will Stos
Rédacteur en chef
Revue parlementaire canadienne


Tragedy in the Commons: Former Members of Parliament Speak Out About Canada’s Failing Democracy, Alison Loat et Michael MacMillan, Toronto, Random House of Canada Limited, 2014, 288 p.

Les écrits sur la santé du système parlementaire canadien ne manquent pas, mais jusqu’ici, il existait très peu d’ouvrages consacrés aux parlementaires qui œuvrent à l’intérieur du système. Alison Loat et Michael MacMillan ont cherché à remédier à cette lacune en publiant Tragedy in the Commons.

L’ouvrage, qui fait la synthèse des entrevues de départ menées par le Samara Institute auprès de 80 ex parlementaires, donne la parole à un nombre impressionnant d’hommes et de femmes politiques qui sont à la retraite par choix et parce qu’ils ont subi une défaite électorale, un ex premier ministre et des ministres issus de différents gouvernements de même que des députés d’arrière-ban qui ont renoncé à la vie politique alors qu’ils n’avaient pas encore le nombril sec ou alors qu’ils avaient déjà atteint un âge vénérable. Sur le plan de la structure, l’ouvrage consacre un chapitre aux différentes étapes de la carrière d’un parlementaire : l’entrée en politique, les différents aspects d’une charge d’élu et, finalement, le retour à la vie civile. Le dernier chapitre propose des pistes de réflexion sur la façon d’améliorer notre gouvernance à la lumière de l’expérience de ces élus.

Quelques thèmes précis se dégagent. Premièrement, les auteurs nous rappellent que la charge de député vient sans mode d’emploi. Une fois élus, les députés sont rapidement jetés dans l’arène, sans grande préparation pour ce travail exigeant qui les oblige à s’installer dans une nouvelle ville loin de leur famille. Ils n’ont guère plus d’encadrement pour organiser leur bureau de circonscription.

Deuxièmement, les ex parlementaires interrogés estiment qu’ils sont souvent impuissants à se faire entendre dans le cadre politique, assujettis qu’ils sont au système autocratique des partis qui limite leur capacité d’agir par eux-mêmes dans l’intérêt de leurs électeurs. Les députés peuvent être affectés à des comités dont le champ d’expertise leur est complètement étranger ou être mutés à un autre comité en milieu de mandat; on s’attend immanquablement à ce qu’ils soient de bons soldats et participent aux mêlées partisanes dont nous avons l’habitude. Par exemple, Gary Merasty, un député libéral élu en Saskatchewan en 2006, était si frustré qu’il a démissionné avant de terminer son mandat, parce qu’il estimait qu’il pouvait faire davantage de bien en tant que simple citoyen.

Troisièmement, les points de vue divergent quant au rôle que devrait jouer un représentant élu. Il y a deux camps distincts : les délégués et les mandataires. Les premiers agissent toujours comme les porte-parole des électeurs à Ottawa; les deuxièmes agissent suivant leur propre jugement, puisqu’ils y sont habilités par procuration. Peu saisit la différence entre les députés réformistes et les députés libéraux de la classe de 1993 mieux que ces deux camps.

Il est clair que les députés se sentent limités par l’absence de pouvoir direct. Il est tout aussi intéressant par ailleurs de découvrir les contextes dans lesquels les députés estiment que le système fonctionne. Les caucus de partis, par exemple, sont vus comme des occasions d’obliger les ministres à rendre des comptes. Les conservateurs et les libéraux affirment qu’une politique fructueuse doit d’abord être entérinée par les députés du parti réunis en caucus. Il arrive parfois que sur des questions comme l’enseignement postsecondaire, le caucus fasse pression sur le gouvernement pour qu’il fasse davantage. Un caucus plénier est décentralisé et consultatif par définition et, pour l’essentiel, il échappe au contrôle du parti.

Les plaintes au sujet de la centralisation des pouvoirs dans les bureaux des chefs de parti n’ont rien de nouveau à Ottawa. Jean Chrétien était connu comme le gentil dictateur dès le début des années 2000, et la tendance de Stephen Harper à centraliser les décisions au Cabinet du premier ministre, est de notoriété publique. Chaque nouveau gouvernement semble promettre l’adoption d’une nouvelle approche plus concertée à l’égard du Parlement, mais chaque gouvernement qui reste au pouvoir longtemps a tendance à resserrer le contrôle autocratique pour le porter à des niveaux sans précédent. En réalité, nous devrions être surpris de voir que les députés eux mêmes s’étonnent de cette situation à Ottawa.

Tragedy in the Commons s’intéresse très précisément à l’expérience d’ex-députés, mais il soulève des questions auxquelles le grand public doit réfléchir. Les Canadiens sont-ils à l’aise avec un système politique principalement dominé par les partis, qui laisse si peu de marge de manœuvre aux députés? La perception populaire semble indiquer qu’ils ne le sont pas : la participation électorale continue à diminuer et même les députés à la retraite sont peu enclins à se considérer comme « des hommes ou des femmes politiques ». Pourtant, la situation ne change guère.

Le titre de l’ouvrage s’inspire d’un célèbre essai de l’écologiste Garrett Hardin, qui déplorait le fait que les problèmes d’action collective finissent parfois par être néfastes pour tout le monde. Ces problèmes ne peuvent vraiment être réglés que si tous les participants s’entendent pour dire qu’il faut changer des choses et s’emploient effectivement à le faire. Les députés interrogés veulent des changements, mais semblent peu disposés à mettre les efforts nécessaires pour concrétiser ces changements. Peut-être que la véritable tragédie aux Communes, c’est que leurs électeurs, c’est-à-dire le public, semblent résigner à accepter ce refus d’agir.

Michael Powell
Adjoint aux affaires gouvernementales et à la recherche, Impact Public Affairs

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