Mise à jour du Groupe canadien d’étude des parlements
Le Groupe canadien d’étude des parlements (GCEP) a commencé à organiser des événements virtuels en réponse à la pandémie de COVID19. En octobre, notre conférence annuelle intitulée « Perspectives sur les législatures et le pouvoir législatif : passé, présent et futur » a rassemblé des présentateurs des cinq continents pour partager leurs expériences et leurs points de vue sur divers aspects des institutions parlementaires. Il s’agissait du programme le plus important et le plus ambitieux du GCEP à ce jour, et le GCEP espère s’en inspirer pour ses prochains programmes de séminaires.
La conférence annuelle comprenait des présentations vidéo que les participants pouvaient regarder à leur guise avec des séances de questions-réponses en direct avec les présentateurs et des événements spéciaux. L’environnement virtuel a permis à un large éventail de participants d’entendre des personnes pour qui la participation à un événement en personne du GCEP à Ottawa pouvait être assez difficile, comme les législateurs de l’Alberta et du Yukon qui étaient en pleine session législative, et a permis aux participants d’un bout à l’autre du pays de poser leurs questions.
Dire que les sujets de la conférence étaient variés serait un euphémisme. Les présentations ont abordé des sujets aussi divers que la formation des nouveaux législateurs et leur cheminement après la politique jusqu’à l’examen des règlements par le parlement, les expériences des femmes parlementaires, et même les scandales de l’histoire parlementaire canadienne. Les perspectives provinciales ont été présentées dans le cadre d’exposés sur la formation et la pratique récentes du gouvernement au Nouveau-Brunswick, le chahut à l’Assemblée législative de l’Ontario et le contenu des prières à l’Assemblée législative de la Colombie-Britannique. Des perspectives internationales ont également été abordées, avec des discussions sur l’utilisation des langues autochtones dans les parlements des États australiens, le rôle des parlementaires dans les nominations des juges en Afrique du Sud, le rôle des législateurs de l’opposition en Argentine et une étude des questions du premier ministre au Royaume-Uni… pour n’en citer que quelques-unes!
Le programme complet des conférences peut être consulté sur le site web du GCEP à http://cspg-gcep.ca/.
Au moment où nous écrivons ces lignes, le GCEP est à l’aube de son séminaire de novembre, au cours duquel des législateurs noirs et autochtones seront entendus. Le GCEP prévoit également tenir en décembre une séance de questions-réponses avec le politologue Donald Savoie.
Même si le présent article sera publié bien avant la finalisation des plans, le GCEP a l’intention d’organiser trois séminaires au début de la nouvelle année. Le premier portera sur la responsabilisation des gouvernements dans le contexte de la pandémie et fera le point sur les séances virtuelles, la surveillance budgétaire et bien d’autres sujets. Le deuxième séminaire portera sur les comités parlementaires, qui avaient fait l’objet du séminaire du GCEP en mars dernier qui a dû être annulé. Le dernier séminaire, qui explorera les langues au Parlement, étudiera les pratiques concernant l’utilisation des langues minoritaires dans les législatures canadiennes ainsi que les fonctionnaires et les agents des législatures chargés de protéger les droits linguistiques. Des renseignements sur ces séminaires seront publiés sur le site Web du GCEP.
Nous espérons vous « voir » bientôt lors d’un événement du GCEP, que ce soit en personne ou, dans un avenir prévisible, en ligne.