L’influence de la présidence canadienne sur la présidence britannique

Article 7 / 12 , Vol 36 No 2 (Été)

L’influence de la présidence canadienne sur la présidence britannique

La charge de président de la Chambre des communes du Royaume-Uni remonte à l’an 1258, quand Peter de Montfort préside le « Parlement fou ». En 1376, Peter de la Mare est élu premier porte-parole officiel du Parlement, mais c’est l’année suivante, en 1377, que sir Thomas Hungerford prend le premier le titre de speaker (président). Ce n’est cependant que beaucoup plus récemment, c’est-à-dire depuis 1945, que cette ancienne charge a changé le plus. Le présent article tracera l’évolution de ce poste après la guerre et montrera comment la présidence canadienne a contribué à façonner son homologue de Westminster.

La présidence canadienne n’a pas encore atteint le même niveau d’indépendance et d’impartialité que son homologue britannique, qui est beaucoup plus ancienne et mieux établie, mais elle a souvent été un peu plus avancée que son équivalent de Westminster. Ainsi, c’est dans une province, la Colombie-Britannique, qu’une femme occupe la charge de président pour la première fois dans tout le Commonwealth. De plus, la Chambre des communes canadienne avait eu un président provenant des banquettes de l’opposition près de 70 ans avant que cela ne survienne au Royaume-Uni. Son mode d’élection du président a aussi été copié quand on s’est aperçu que le système utilisé antérieurement à Westminster ne pouvait accepter plus de deux candidats pour ce poste.

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