Introduction aux enjeux de gouvernance qui se posent à la Chine et à Hong Kong
En octobre 2010, on soulignera le 40e anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre le Canada et la Chine. Au cours des dernières années, on perçoit habituellement la Chine sous l’angle du commerce ou des taux de change, ou encore sous celui des répercussions potentielles de son économie en plein essor. On laisse de côté son système politique, puisqu’il semble à l’écart de la tradition démocratique occidentale. Dans le présent article, l’auteur aborde la façon dont la Chine agit face à des forces politiques émanant de son système économique de plus en plus capitaliste. Il y expose la résistance très vive à la théorie fédéraliste, bien qu’à certains égards, la Chine moderne semble se diriger vers une forme de fédéralisme de facto. Il y avance, particulièrement dans le contexte des relations entre la Chine et Hong Kong, l’hypothèse selon laquelle nous assistons peut-être à une nouvelle approche de la gouvernance qui mérite d’être mieux connue par les États occidentaux, au moment où ceux-ci sont aux prises avec leurs propres problèmes de gouvernance et essaient de se positionner devant l’émergence de la Chine comme puissance mondiale.