L’apprentissage par l’expérience à son meilleur : le cas du Programme de stages à l’Assemblée législative de l’Ontario

Article 7 / 15 , Vol 41 No. 4 (Hiver)

De plus en plus, les universités utilisent l’apprentissage par l’expérience comme outil pour renforcer les compétences permettant d’améliorer l’employabilité, de mieux préparer les participants au marché du travail et d’offrir à ces derniers une expérience plus concrète. Quantité de programmes adoptent des stratégies de ce genre et tentent d’intégrer de nouvelles méthodes pédagogiques et d’apprentissage dans leur programme d’études. Bien que la plupart des programmes s’empressent de passer à des modèles d’apprentissage par l’expérience, nous commençons à peine à nous pencher sur la manière de mesurer la réussite de ces efforts; il faut en faire davantage pour évaluer les programmes de cette nature. Dans cet article, l’auteur fait le point sur 25 années d’offres de stages, de travaux pratiques et d’apprentissage par l’expérience. Il se sert du Programme de stages à l’Assemblée législative de l’Ontario (PSALO) comme modèle de pratique exemplaire, et pour susciter des réflexions sur l’amélioration et la durabilité de tels programmes.

Introduction

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Le Cabinet du premier ministre de l’Ontario de 1945-2010 : qui conseille réellement?

Article 9 / 12 , Vol 36 No 1 (Printemps)

Le Cabinet du premier ministre de l’Ontario de 1945-2010 : qui conseille réellement?

Dans le présent article, les auteurs portent un regard sur la composition du Cabinet du Premier ministre de l’Ontario pour placer l’influence des conseillers en contexte d’un point de vue institutionnel. Ils s’attardent aux pratiques de dotation du Cabinet et aux dépenses inscrites dans les Comptes publics. Ils font valoir que le nombre de conseillers et le rôle de ceux-ci au sein de la hiérarchie décisionnelle exercent une influence concrète sur la quantité et la qualité des conseils prodigués au premier ministre. Entre autres choses, ils montrent que la division classique entre la politique et l’administration n’était pas clairement définie en Ontario. Il s’est plutôt installé une tendance à l’expérimentation qi donne davantage d’importance à l’un ou à l’autre de ces deux pôles selon la personnalité du premier ministre, les compétences des conseillers politiques et administratifs, et l’étape où se trouve le gouvernement dans son cycle de vie. On note des tendances perceptibles en ce qui concerne l’embauche du personnel politique et la croissance des dépenses qui indiqueraient que le Cabinet du Premier ministre était davantage préoccupé par la préparation des campagnes électorales et des questions externes que par la lutte contre l’influence de la bureaucratie. Comparativement à Ottawa, où les structures du Cabinet du Premier ministre et du Bureau du Conseil privé étaient plus clairement distinctes à la même époque, l’histoire du Cabinet du Premier ministre de l’Ontario est marquée par une constante expérimentation.

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