Pleins feux sur les services
de soutien parlementaire
Si vous demandez à un membre du public de se représenter le parlement fédéral ou une assemblée provinciale ou territoriale, les deux images qui lui viennent le plus souvent à l’esprit sont les édifices eux-mêmes ainsi que les divers députés, sénateurs, députés à la Chambre d’assemblée, membres de l’Assemblée législative (MAL), membres de l’Assemblée nationale (MAN), et les membres du Parlement provincial (MPP) qui siègent en Chambre avec eux.
Mais prenez le temps de penser aux personnes qui entretiennent ces édifices, qui travaillent à soutenir les parlementaires dans l’exercice de leurs fonctions constitutionnelles, et qui permettent à ces institutions démocratiques d’accueillir des dizaines de milliers de visiteurs chaque année en personne et de participer à d’innombrables échanges grâce à leur présence en ligne.
Nous consacrons ce numéro de la Revue parlementaire canadienne à cette question en réfléchissant longuement au dévouement de ces personnes.
Ce numéro spécial commence par une visite visuelle présentant certains aspects de la vie professionnelle sur la Colline du Parlement.
Ensuite, dans trois articles, nous rendons compte de conversations directes avec des personnes qui procurent des services de soutien parlementaire (dont un tour de table avec des représentants d’organismes de services de soutien parlementaire et une entrevue avec un employé administratif de longue date à l’Assemblée du Yukon), et avec un parlementaire qui explique pourquoi il a besoin de ces services pour faire son travail (Peter Tabuns, un MPP de l’Ontario).
Enfin, les employés de l’Assemblée législative de la Colombie-Britannique, de l’Assemblée nationale du Québec et de l’Assemblée législative de l’Île-du-Prince-Édouard nous envoient des articles explorant des secteurs de service particuliers.
Artour Sogomonian et Christine Fedoruk décrivent en détail l’objectif de la Colombie-Britannique de mieux soutenir les MAL en simplifiant la prestation des services au moyen d’un modèle à guichet unique.
Elizabeth Reeve, traductrice législative à la Direction de la traduction et de l’édition des lois de l’Assemblée nationale du Québec, explore l’histoire de la traduction législative dans la province.
Emily Doiron, sous-greffière à l’Assemblée législative de l’Île-du-Prince-Édouard, révèle comment les employés des parlements des petites administrations appliquent une approche de type « tout le monde sur le pont » à des tâches extraordinaires comme la planification et la tenue de conférences.
L’idée de ce numéro thématique est venue de Charles Robert, ancien greffier de la Chambre des communes et membre du comité de rédaction de la Revue. M. Robert a rendu visite au personnel des diverses directions et ministères de la Chambre des communes peu avant son départ à la retraite pour les remercier du travail qu’ils accomplissent. Nous le remercions de cette idée de souligner le dur labeur de ces personnes dont la contribution inestimable est essentielle au fonctionnement de nos institutions parlementaires.
Will Stos
Rédacteur en chef, Revue parlementaire canadienne